• En lisant cette rubrique, vous saurez d'où vient Hunger Games. 


  • Hunger Games vient d'un film Russe qui raconte l'histoire d'un sacrifice. Une classe d'adolescent est envoyée sur une île ou ils doivent s'entretuer pour survivre. Ce film est beaucoup plus violent et triste qu'Hunger Games. 

    Imaginez vous... 

    Fermez les yeux... 

    Avez-vous déjà tué votre meilleur ami ? 

    Avez-vous déjà tué votre meilleure amie ? 

    Votre copain ? 

    Votre copine ? 

     

    Ce film est Battle Royal, les précisions sont dans l'article suivant...


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  • Ressemblances avec...

    Avec Battle Royale : 

    Certains défenseurs de Hunger Games, comme Eric Eisenberg, tentent de réduire les similitudes au concept de départ, la plongée d'un jeune adulte dans un combat à mort avec d'autres jeunes gens, avec obligation d'éliminer tous les autres pour survivre. Ils soulignent que non seulement l'univers, mais l'enjeu sont différents : Battle Royale est une histoire dont l'intrigue est surtout la survie des personnages, et l'histoire s'inscrit dans un monde à peine différent du monde réel. Hunger Games se situe dans un futur post-apocalyptique, et les combats entre jeunes gens sont un pilier de l'organisation sociale de ce monde. L'enjeu de l'histoire est non seulement la survie de l'héroïne, mais aussi le renversement du système politique — quoique cette différence-là n'apparaisse pas vraiment si on considère le premier volet de la trilogie pris à part4. Cette analyse, valable pour le film, ne résiste pas à la lecture du roman de Takami : le renversement du système politique est le moteur même de Shogo Kawada et de Shinji Mimura, qui entraînent dans ce combat Shuya Nanahara, Noriko Nakagawa et Yutaka Seto. La rébellion sera au cœur de la suite de Battle Royale, Blitz Royale.

    Le système de gouvernement est assez similaire, puisqu'il s'agit dans les deux cas d'un système totalitaire réprimant durement toute forme de subversion. La différence est plus subtile, le gouvernement de Battle Royale ayant des aspects staliniens (malgré une terminologie nazie), alors que celui de Hunger Games est sans équivoque un régime d'extrême-droite, bien qu'une référence à un système proche du Conseil d'assistance économique mutuelle de Staline soit présent.

    Dans les deux cas, les héros faussent l'issue du jeu, étant plusieurs à survivre. Les encouragements obscènes des organisateurs et, dans le cas du film, l'extrême mise en scène des combats dans Battle Royale préfigurent la médiatisation à outrance de ceux de Hunger Games. Dans les deux livres, les combats font l'objet de paris.

    Malgré ces points communs, Suzanne Collins assure qu'elle n'avait jamais lu Battle Royale, et son éditeur l'en a dissuadé après les premières critiques, pour éviter justement toute influence5. Parmi les différences fondamentales, le New York Times relève que Battle Royale est à sa manière un essai sur l'adolescence, période de révolte avec ses accès de fureur sauvage, alors que les protagonistes de Hunger Games sont des modèles de responsabilité5. De son côté Eric Eisenberg estime fondamentale la différence entre science-fiction et uchronie contemporaine.

    Avec Running Man : 

    La dimension politique des jeux se trouve également dans le roman Running Man. La ressemblance peut être trouvée dans la critique de ces « Jeux du Cirque » modernes largement diffusés par le réseau télévisuel du Capitole et d'une certaine façon, dans la nature du défi qui est imposé aux « Tributs ».

    Dans le roman de Stephen King, les Jeux ont été mis en place par le gouvernement totalitaire afin de canaliser la violence d'une société exploitée et révoltée. Le héros du roman n'est pas choisi uniquement pour ses qualités physiques ou psychiques, mais aussi parce qu'il représente un potentiel électron libre que cette société répressive doit éliminer pour assurer sa pérennité. Cette solution cynique est également présente dans Hunger Games puisque les Jeux ont pour but principal de rappeler à chaque District qu'il n'existe que parce que le Capitole le tolère.

    Le combat devient un pilier de l'organisation sociale mais aussi son reflet. Les Districts aux chiffres les plus élevés (11 et 12) apparaissent comme nettement défavorisés par rapport aux premiers dont les champions ont été entraînés spécialement en vue de ces combats. Cette dimension existe aussi dans Running Man puisque le héros n'a que son esprit et son désespoir à opposer aux « Chasseurs » surentraînes et armés.

    On constate de nombreuses similitudes entre le film « Le prix du danger » de Yves Boisset et le film Running Man de Paul Michael Glaser, sorti quatre ans plus tard, en 1987. Dans les années 1990, une plainte de l'équipe du Prix du danger fut déposée à l'encontre de Running Man pour plagiat. Le film de Glaser est inspiré du roman de Stephen King, Running Man (The Running Man), sorti en 1982 sous le pseudonyme de Richard Bachman, lui-même inspiré de la nouvelle de Robert Sheckley, Le Prix du danger (The Prize of Peril) publiée en 1958, tout comme le film de Boisset.

     

     

     

    Source ► Wikipédia


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  • Allez voir cet article : http://www.slate.fr/story/89563/sexe-caverne-litterature-ayla


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